Comment avoir de l’eau pure lorsqu’on voyage ?

25 novembre 2019 Non Par Doc-Voyage
Comment avoir de l’eau pure lorsqu’on voyage ?

Comment obtenir de l’eau propre en cours de route pendant une randonnée, un trekking ou des voyages de longue distance ? Nous allons vous expliquer, comment l’eau potable peut être produite sur la route avec des comprimés de traitement de l’eau, l’irradiation UV et des filtres à eau extérieurs par un traitement approprié de l’eau.

Nos exigences en matière d’eau potable sont multiples, même si elles ne sont pas toujours satisfaites à tous égards. Tout d’abord, il faut que l’eau potable ne soit pas contaminée par des agents pathogènes. La gamme des substances contaminant l’eau s’étend des bactéries comme E. coli, le choléra, la shigella et la salmonelle aux organismes unicellulaires et pluricellulaires comme la lamblia, l’amibe, les cryptosporidies et les virus comme les virus rota, adéno et hépatite.

Ce qu’ils ont tous en commun, c’est que dans la plupart des cas, ils sont absorbés par la bouche et deviennent visibles dans le tube digestif avec des symptômes comme la diarrhée. Parmi les autres sources de contamination de l’eau potable figurent les produits chimiques industriels et agricoles tels que les pesticides, les nitrates ou les métaux lourds, qui sont particulièrement dangereux lorsqu’ils sont consommés pendant de longues périodes. Il en résulte que l’eau potable ne doit pas causer de dommages à long terme.

 

Traitement de l’eau lors de voyages et d’excursions en plein air

Notre eau potable doit avoir bon goût, bonne odeur et bonne apparence. Ce n’est qu’alors que nous pourrons en boire suffisamment sans avoir mauvaise conscience. L’eau est souvent mélangée à des matières en suspension telles que des algues, des restes végétaux, des restes animaux, du sable ou de l’argile. Ceux-ci sont généralement inoffensifs, mais peuvent servir pour d’autres impuretés (p. ex. colonies bactériennes).

Ce que nous tenons pour acquis à la maison, c’est la disponibilité constante et l’innocuité de l’eau potable du robinet. Mais ce n’est pas le cas dans la plupart des pays du monde !

Il existe différentes méthodes pour améliorer la qualité de l’eau, qu’il s’agisse d’un trekking hors des sentiers battus ou d’un voyage de longue distance. Dans ce qui suit, quatre méthodes de traitement de l’eau à l’extérieur sont présentées.

 

Méthode 1 : Faire bouillir l’eau

Une méthode très fiable est la cuisson de l’eau en plein air, car la chaleur tue tous les agents pathogènes. Cependant, les organismes sont différemment sensibles à la chaleur. Certains meurent plus tôt, d’autres seulement à des températures supérieures à 100°C. La température et le temps de chauffage sont étroitement liés. Habituellement, une courte ébullition de l’eau (à 100 degrés Celsius) est suffisante ; mais si vous voulez être sûr, vous pouvez la faire bouillir plus longtemps. Notez également qu’à haute altitude, l’eau commence déjà à bouillir à des températures plus basses et doit donc être bouillie pendant beaucoup plus longtemps.

L’ébullition n’a aucun effet sur l’apparence, l’odeur ou le goût de l’eau. L’inconvénient de cette méthode est la dépense de temps et d’énergie (consommation de carburant). L’eau doit refroidir avant de pouvoir être bue.

 

Méthode 2 : Filtre à eau extérieur

Les microfiltres retiennent mécaniquement les agents pathogènes à travers leurs pores microscopiquement petits (taille des pores de 0,2 à 0,4 micromètres). La majorité des agents pathogènes, en particulier les bactéries, les organismes unicellulaires et pluricellulaires, ne passent pas à travers les pores et restent coincés. Cependant, les plus petits agents pathogènes, par exemple les virus, peuvent encore pénétrer par les pores. Les filtres à eau extérieurs à charbon actif peuvent en outre lier même les agents pathogènes les plus infimes ainsi que les substances aromatiques et odorantes.

Les filtres sont particulièrement adaptés aux petites quantités et l’eau est rapidement disponible. Selon la contamination ou la turbidité de l’eau, le filtre doit ensuite être nettoyé ou remplacé.

 

Méthode 3 : Comprimés de traitement de l’eau

Les filtres à eau et les comprimés pour le traitement de l’eau sont absolument nécessaires pour certaines sources d’eau, en particulier dans les lacs.

Habituellement ajouté à l’eau sous forme de gouttes ou de comprimés, l’halogène ou l’iode oxyde tous les agents pathogènes. La chloration de l’eau potable, par exemple, est répandue dans de nombreuses villes du tiers monde. Les conditions préalables sont une eau optiquement claire (pas de matières en suspension) et un dosage suffisant de l’halogène (en cas de doute, il est préférable d’utiliser plus que trop peu). Plus le dosage est élevé, plus son arrière-goût devient désagréable. Celui-ci peut être partiellement amélioré avec du charbon actif. Les autres facteurs d’halogénation sont la température de l’eau, le pH et le temps d’exposition.

Micropur Forte de Katadyn désinfecte l’eau claire rapidement et en toute sécurité et la garde stérile jusqu’à six mois. L’effet d’oxydation du chlore élimine les bactéries, les virus, la plupart des protozoaires et les champignons. Micropur Forte peut être utilisé partout où de l’eau microbiologiquement insalubre doit être désinfectée pour être bue. N’utiliser que dans l’eau claire. L’eau trouble doit d’abord être filtrée avec un filtre à eau portatif.

Un comprimé Micropur Forte dans un litre d’eau claire ; attendre dix minutes que le comprimé se dissolve ; bien agiter ; laisser tremper encore 20 minutes avant utilisation.

 

Méthode 4 : Irradiation UV de l’eau

La lumière UV est très efficace, elle tue les agents pathogènes en très peu de temps. Auparavant utilisée uniquement à grande échelle dans les usines de transformation, cette méthode est maintenant également disponible avec des appareils à piles pratiques. Surtout ne pas l’utiliser avec une eau trouble, cela entrave ce type de traitement de l’eau potable (il est absolument nécessaire d’enlever au préalable les particules en suspension) ! Le traitement UV n’a pas non plus d’effet sur l’aspect, l’odeur ou le goût de l’eau. Les coûts d’acquisition, le poids et la consommation de la batterie doivent être comparés aux autres méthodes.

 

À vous de nous dire ce que vous utilisez pour filtrer votre eau lors de vos randonnées en nature ?